dimanche 29 octobre 2017

Le bonheur est à St-Tite-des-Caps

La rivière Lombrette, du nom de mon ancêtre, Noël Simard dit Lombrette.

Mes voisines, les vaches Racine.  Je fais du Julie Snyder avec  ''Salut les beautés Racine'' et comme elles sont curieuses, elles m'écoutent chanter (lire fausser) ! 


La nature me parle.  C'est relativement nouveau.  Je n'ai jamais été très proche d'elle. Ascétique et peu accueillante, je la trouvais.  Les musées, le monde des arts étaient mes éléments. Pas besoin du grand Carl Gustav Jung pour le comprendre. Mais c'était avant, avant que je passe toutes mes fins de semaine depuis un an à mon chalet, aux portes du berceau de l'Amérique française, à St-Tite-des-Caps, près des terres ancestrales de la Nova Gallia, la Nouvelle-France.   J'ouvre une petite aparté.  En 1529, l'explorateur Gerolamo da Verrazzano donna ce nom en l'honneur du roi de France, François 1er.  Intéressant hein ! Je referme la parenthèse. 

Le soir, le ciel est rempli de corbeaux étoilés.  Ils dessinent majestueusement les constellations de Cepheus et de Lyra.  J'suis pas savante, j'utilise l'application ''planètes'' de mon cellulaire !  

La campagne, ses paysages et surtout son rythme me réconfortent et m'éblouissent.  Les odeurs connues et inconnues me chatouillent les narines. Le crépitement d'un bon feu de bois, la danse de la pluie, les vaches Racine, mes voisines déambulant le coteau, mon chat adoptif miaou-miaou, la chèvre de Martin et Annie...Que demander de plus ? À bras-le-corps, y retourner rapidement.  

Bientôt la neige.  Mes raquettes se languissent du bonheur d'y tapisser leurs empreintes.  


Un petit 5 kilomètres et voir Sonny le cheval des Boivin.

Chat adoptif Miaou-Miaou 

Déco Happy Halloween chez un St-Titois.





dimanche 15 octobre 2017

Le retour au Québec de Lara Fabian



Crédit photo: Facebook/ Mehmet Turgut

Elle est dans l'air du temps avec son excellent nouvel album en anglais Camouflage et sa prochaine participation l'hiver prochain à La Voix au Québec.  Lara Fabian est enfin de retour et pas juste pour une saucette (petite visite), une grosse, espérons-le ! 

La belle Belge-Canadienne-Québécoise a commencé chez nous (début des années 90) et depuis, elle chante partout dans le monde.  Une carrière impressionnante comme sa voix !  Ciel, ça veut dire que ça fait presque 30 ans que j'achète ses disques et que je vais la voir en show (je ne les compte même plus).  

Il y a des artistes qui nous déçoivent, d'autres qui font durer le plaisir, et on en veut encore et encore...C'est un peu comme un mariage, avec l'un, le divorce a bien eu lieu et avec l'autre, la lune de miel nous impressionne encore.  Quoi qu'il en soit, et ce qui est fantastique dans tout cela, c'est qu'on a de beaux souvenirs surtout lorsqu'on prend la peine d'aller les entendre chanter sur scène. Rien ne peut remplacer ce plaisir des sens.  Ça reste toujours magique, unique et précieux.  

En attendant, je me gâte...








samedi 14 octobre 2017

Ces mal-aimés qui nous gouvernent


Future politics d'Austra

Nos politiciens sont souvent et ce, malheureusement, considérés comme des menteurs, des indésirables, une sorte de mal nécessaire pour notre société.  Je trouve cela bien triste.  


Je sais, plusieurs lancent des promesses qu'ils ne tiennent pas en s'accompagnant d'une langue de bois, toujours en s'en tenant à la ligne du parti.  Ceux-là creusent leur propre tombe.  Faudrait pas tous les mettre dans le même panier.  


Cette semaine au Québec, nous avons eu droit à un remaniement ministériel.  Une sorte de relookage esthétique, le jeu de la chaise musicale politique. C'est fou, mais je ne me souviens jamais du nom des nouveaux ministres...Je fais l'effort quand même de mémoriser ceux qui m'intéressent. 


Je me dis qu'on ne peut pas attendre d'un gouvernement qu'il fasse tout, mais on peut attendre de lui qu'il fasse quelque chose de bien, et apprécier lorsque cela arrive, peu importe le parti.  On pense d'eux qu'ils ont tous les pouvoirs.  C'est faux, car pour espérer un meilleur futur, il faut aller au-delà des frontières dans tous les domaines.  C'est donc à chacun de nous de le vouloir. 


C'est le peuple qui fait avancer les choses et les politiciens suivent.  C'est le peuple aussi qui peut faire reculer une société (en votant Trump)... Minimiser notre pouvoir, c'est abandonner nos convictions.  Les moutons ne sont pas ceux que l'on croit...



jeudi 5 octobre 2017

Le magnétisme d'Isabella

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Crédit photo: Eugénie Dalland


Dernièrement je suis tombée sur un article fort intéressant d'Isabella Rossellini dans une revue française (mieux écrit et avec plus de substance que dans une revue québécoise).  Activiste, actrice, agricultrice et égérie de Lancôme, faut croire que les petits pots sont efficaces, car la dame n'a jamais eu recours à la chirurgie esthétique.  C'est donc à 65 ans que les femmes sont encore et encore belles de nos jours.

Et elles le sont de plus en plus en vieillissant. Ce n'est pas une beauté rafraîchissante, c'est davantage une beauté magnifiée qui se porte en bandoulière comme une sorte d'aura invisible.  Vous vous dites peut-être, elle poétise la vieille (pas si vieille que ça) !  Bof, je ne fais qu'embellir autant les mots que le sujet.

Les femmes recouvertes d'une maturité assujettie trimbalent fièrement leurs joies et essaient de minimiser leurs peines.  Leur éclat provient d'un état intérieur. Elles resplendissent la bienveillance envers elle-même et les autres.  Elles sont de l'époque où la vie commence lorsque le cellulaire s'éteint.  Il ne faut donc pas l'ouvrir trop souvent.  Et ce temps, ce temps si précieux est devenu un allié qu'il faut chérir délicatement. 

Arrêtons de penser que pour une femme il faut être jeune pour être belle.  Admirons tout simplement celles qui démystifient cette idée toute faite.   J'ai pas un échantillon de produit Lancôme qui traînerait dans la maison ?