jeudi 27 juillet 2017

LE VIRUS DU GOLF




D'aussi loin que je me souvienne, ma mère, ses frères et ses soeurs récitaient lors de nombreux soupers familiaux leur mantra préféré. Comme un hymne sacré, la formule mystique commençait par ''putting, chipping, trappe de sable, Big Bertha (driver)'' pour se terminer par un ''over golf'' bien senti !  Tellement entendu la ritournelle que j'ai développé dans mes oreilles une allergie d'urticaire aiguë (oui, oui, ça existe) au mot GOLF

Cette intolérance aura duré 55 printemps parce qu'elle vient de disparaître complètement.  Vous voulez savoir comment ?  J'ai eu la chance dernièrement de participer à une journée juste pour les fifilles (golf-yoga) à l'Académie de golf La Tempête à Lévis, j'en suis revenue royalement dynamisée !  Cet endroit est idéal pour se réconcilier avec ce sport !   Impossible de ne pas s'améliorer avec l'analyse de notre élan par vidéo et les bons conseils des professionnels super gentils !  J'y ai appris à simplifier ma routine de base comme m'autoriser à utiliser toujours un tee (sauf sur le vert), avoir 4 à 5 bâtons dans mon sac au lieu de 14 et en discutant avec des intermédiaires, de ne pas compter mes points, mais plutôt placer un coeur ou un X.  C'est moins décourageant et bien plus bienveillant.  Pourquoi se compliquer la vie lorsqu'on peut faire simple ! 

Ce qui fait que... ne me cherchez plus, je frappe des balles sur différents terrains, je pratique mes approches au chalet et je vais dormir bientôt avec mon nouveau bâton Cobra (driver) que je vais chercher demain !  

Je vous quitte pour la PGA à la télé !  


PS.  Photo du haut: Si vous connaissez le golf, je dois corriger mon coude qui ne doit pas être plié...À suivre...

2ième photo du haut: mon chien admire mes approches que je ne réussis jamais ! 

Mon premier 9 au Grand Vallon !  Beaucoup de coeurs ! 

lundi 17 juillet 2017

Sur les traces des terres de Noël Simard à Petite-Rivière-St-François




Cher Noël,

Il faut avoir vécu un peu pour apprécier l'histoire de la vie de nos ancêtres, en particulier la tienne.  Je parle davantage de tes réalisations, parce que toutes les difficultés que tu as vécues me sont inimaginables.  Je peux passer des heures à lire de long en larges sur toi, à vérifier les dates, à faire des liens, des recherches pour finalement aboutir à de petites victoires personnelles. Ma dernière en liste, l'emplacement de tes terrains, les fameux lots 146 et 147 à Petite-Rivière-St-François. 

Bien sûr ton histoire commence lorsque tu débarques avec ton père Pierre sur le navire ''Le Taureau'' en mai 1657.  Vous arrivez sur la Côte-de-Beaupré le 21 juin 1657.  Défrichement, maçonnerie, construction de bâtiments et aussi de redoutes contre les Iroquois à Ste-Anne-du-Petit-Cap (Ste-Anne-de-Beaupré)...Le travail ne manque pas !  L'exploitation de la Seigneurie donne de bons résultats, toutefois les terres deviennent alors toutes occupées.  Ta famille s'agrandit (mariage avec Madeleine Racine 22 nov 1661 et 14 enfants dont plusieurs nés à Ste-Anne-de-Beaupré) et c'est avec l'aide de ton fidèle ami Monseigneur François-de-Laval qu'à 40 ans, tu t'engages pour 5 ans à construire 2 moulins (bois/farine), à diriger des ouvriers en échange de nouvelles terres à Cap Maillard (Petite-Rivière-St-François).  On y est ! Ma fameuse coquille dont je n'arrivais pas à comprendre la logique !  Il est écrit partout que tu as fondé Petite-Rivière-St-François et Baie-St-Paul.  Pour faire une histoire courte et en vous évitant mes démarches infructueuses lors de visites sur les lieux, au 17ième siècle, les territoires de ces deux municipalités n'en formaient qu'un seul !  

J'ai foulé tes pas, ceux de ton père et ceux de ton fils, mon autre ancêtre, j'y ai choisi une simple roche.  Comme toi, je les aime.  Elle me rappelle le lien invisible, celui du coeur qui me relie à toi.

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Voici donc les lots 146 et 147, les terres de Noël Simard, Pierre Simard (père) et Noël Simard (fils, mon autre ancêtre).  Par respect pour le nouveau propriétaire des lieux, je vais taire l'endroit précis, (lieu accessible seulement à pied et difficile d'accès),  mais vous pouvez m'écrire en privé et il me fera plaisir de vous aider.  



Un gros merci à  M. Éric Bergeron, urbaniste à Petite-Rivière-St-François.  Sans lui, je n'aurais jamais pu trouver les lots !  Merci aussi à un gentilhomme du coin, voisin des terres de mes ancêtres.

P.S Si vous voulez faire de la généalogie, il faut aller sur place et cogner aux portes. 




Les terres de Noël Simard avec vue sur le fleuve.  Anciennes terres agricoles. 

Terres qui vont complètement sur la montagne du Cap Maillard.  Les refuges appartiennent au nouveau propriétaire.  


Vue du fleuve à Petite-Rivière-St-François juste en face de son terrain.