dimanche 19 juin 2016

Mes orteils au MNBAQ et le pavillon Pierre Lassonde



Tête première, apportez votre crinière et dirigez vous les 24, 25 et 26 juin prochain au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) pour l'ouverture officielle du Pavillon Pierre Lassonde.  Si vous cherchez le dépaysement dans la splendeur d'un lieu unique en soi, c'est LA place où vos pieds doivent se déposer cet été !  Espadrilles, gougounes, escarpins... Amenez vos orteils au musée et l'art dans votre vie !

Mon MNBAQ préféré a fait peau neuve avec l'ajout de l'extraordinaire Pavillon Pierre Lassonde.  Je n'exagère pas, puisque comme membre de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec, j'ai pu le visiter en Avant-Première ce matin.  Émerveillée j'étais (comme plusieurs), de voir mon nom inscrit sur le mur du Passage Riopelle-CGI.  Je suis mécène maintenant ! À petite échelle, mais...mécène quand même !  

Par où commencer ?

Il est beau le Pavillon Pierre Lassonde. Divinement beau ! L'architecture (OMA et Provencher_Roy architectes) est grandiose et le mot est faible.  Cet endroit est indéniablement une oeuvre architecturale moderne, lumineuse, magistrale, en respect et en inclusion des lieux avoisinants et de la nature. On y devient vite en mode contemplatif passant du 17ième siècle à aujourd'hui.  Et lorsqu'on tire sur les lourdes portes vitrées, on y découvre tous les trésors inimaginables de l'art contemporain de chez nous. Pour ma part, l'art inuit est sorti de l'ombre, comme tant d'autres, ce fut une véritable découverte. Cent (100) oeuvres de la collection d'art inuit Brousseau exécutées au cours des 60 dernières années, c'est pas rien !  

Mon coup de coeur va à David Altmejd avec The Flux and the Puddle.  Que dire... David Altmejd est le sculpteur montréalais le plus connu et convoité de sa génération.  C'est un incontournable. Impossible de ne pas être marqué par ce qu'il fait. Au MNBAQ, l'oeuvre est imposante, déstabilisante, impressionnante, splendide, créative...en un  mot: indescriptible. Pour 10 ans, ne me cherchez plus...J'y serai pour le plaisir d'y être et de m'y perdre (Pavillon Gérard-Morisset). 

Amenez vos orteils au MNBAQ parce que l'art dans votre vie = bonheur assuré !



L'oeuvre indescriptible de David Atmejd, The Flux and the Puddle


BGL

M. Jacques-Marie Guertin, notaire à la retraite avec son nom sur le mur du passage Riopelle-CGI.  Adorable Monsieur...



dimanche 12 juin 2016

L'inukshuk et la marcheuse


La nouvelle drogue santé s'appelle la course.  Moi, je marche.  Courir, j'y arrive pas.  C'est physique. 

Fallait me voir en fin de semaine, à Pointe-au-Pic (La Malbaie) trottinant rapidement sur le sentier ''Le Fleuve'' pendant que les trentenaires, le sourire aux lèvres (les tabarnouches), sprintaient comme des antilopes, me dépassant à toute allure.  Aussitôt vues, aussitôt disparues.  Dans leurs yeux, l'éclair de la pitié. Ils ont aussi de belles dents ces jeunes là !  C'est fou comme je peux me sentir tortue dans la nature surtout avec ma Michael Kors sur l'épaule droite ! Ben quoi  !  J'ai ma pompe, mes plasters, mes lunettes, mes papiers mouchoirs à traîner !  

Faut dire que j'avais aussi mes ''Converse'' noires et que la boue recouvrait une bonne partie du chemin.  
-Pas question de les salir. Me suis-je dis.  
Je marchais en diagonale, style marelle de mon enfance. Évidemment, à ce niveau de performance, la libération d'endorphines se fait attendre, mais pas la jalousie, elle ! 

Athlètes confirmés ou joggeurs occasionnels, ces gazelles féminines et masculines (oui, le masculin de gazelle est gazelle !) avaient en plus de leurs poumons bioniques, du fluo aux pieds.  Le nec plus ultra, ce genre de truc, anciennement appelé des espadrilles, qui aujourd'hui, sont rembourrés au gel s'il vous plaît !  C'est ça, manquait du gel dans mes Converse !  Vous dire... je rêve aux sachets de bicarbonate de soude...du rouge, jaune, rose, bleu, vert qu'ils reçoivent en arc-en-ciel lorsqu'ils terminent un 5 ou 10 km.   Au petit trop ou au grand galop, Ça semble tellement exaltant !   

Entre vous et moi, je vous dis que l'inukshuk est placé sur le sentier pédestre pour le marcheur car il est le seul qui puisse le voir !  Force est d'admettre que la tortue est une contemplative. Vous savez maintenant pourquoi. 

Les Converse de la tortue

dimanche 5 juin 2016

La fièvre politique

J'admire la majorité des politiciens.  Je suis une denrée rare... Je sais. Pendant que d'autres apprennent à les détester, moi, j'apprends à les connaître. C'est un choix personnel.  Toutefois, la langue de bois, la ligne du parti, le graissage de ''patte'', les promesses non tenues, la collusion...n'aident pas à rehausser le respect des contribuables envers eux.  Facile à comprendre. 

Cependant, je crois sincèrement que nos élus ont une foi aveugle, celle de servir le Québec (et/ou le Canada)  au détriment de leur vie personnelle.  Les sacrifices sont immenses, démesurés, la critique rarement constructive, souvent méchante. Franchement, ils doivent revêtir une force de caractère incroyable pour que l'acrimonieux ne les atteigne pas. J'en serais incapable ! 

C'est donc avec un grand plaisir que j'écoute presque religieusement la très bonne émission ''Fièvre politique'' avec la journaliste Esther Bégin à Télé-Québec, le jeudi soir à 20 heures.  J'y vois avant tout l'humain avant l'homme ou la femme politique et ce, peu importe leurs allégeances.  

Et je tourne à 180 degrés...

Il y a quelques semaines, sur les réseaux sociaux, Sophie Grégoire, la conjointe de notre honorable (oui, oui... honorable) premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait rire d'elle parce qu'elle avait chanté pendant un discours.  Sans entrer dans les détails de ce cirque médiatique, elle nous montre aujourd'hui que l'autodérision est plus forte que la malveillance.  J'adore cette femme, fragile et forte à la fois. Authentique comme une vraie yogi !  

Et je continue à 180 degrés...

Un jour, j'ai passé une entrevue pour un parti politique municipal. Le chef du parti m'a dit que j'avais la fibre politique, la plus grande de tous les candidats.   Cette fibre attrapée comme une fièvre est un héritage de ma grand-mère. Elle s'entremêle avec le mot respect.  J'y tiens !